Les quotidiens se sont intéressés, pour leur édition de jeudi, à la succession d’Alioune Sarr à la présidence du Comité national de gestion de la lutte et à la recomposition politique qui découle de l’élargissement de la majorité présidentielle.
Le journal Sunu Lamb déclare que l’instance chargée de la régulation de la lutte sera dirigée par Bira Sène, qu’il présente comme un ‘’excellent pédagogue’’ et un ‘’grand serviteur de la lutte’’.
Mais le même journal, affirmatif sur sa une, se veut interrogatif dans ses pages intérieures. Il se fie même à la rumeur, concernant la désignation de M. Sène en remplacement d’Alioune Sarr à la présidence du Comité national de gestion de la lutte.
‘’Après vingt-six ans aux commandes du Comité national de gestion de la lutte, Alioune Sarr cède le siège. Il ne sera pas le seul à partir. Quasiment toute l’équipe qu’il avait amenée avec lui a été renouvelée’’, affirme Le Soleil, ajoutant que Bira Sène va le remplacer.
Selon le même journal, l’ancienne lutteuse Isabelle Sambou, neuf fois médaillée d’or, sera vice-présidente de l’instance.
Alioune Sarr s’est entretenu avec le journal Vox Populi, auquel il a dit : ‘’Je ne déclare rien de tout ce que j’ai fait au sein du comité, parce que rien n’a été fait sous le coup de l’émotion ou de la colère.’’
‘’Je pars sans regret, je pars soulagé, parce que je pense que j’ai accompli au mieux ma mission’’, ajoute M. Sarr.
‘’Ceux qui me critiquaient n’ont jamais eu le courage de m’affronter’’, a-t-il déclaré au journal Le Quotidien, ajoutant que ‘’c’était des coups de poignard dans le dos’’.
‘’Les derniers coups de poing d’Alioune Sarr’’, écrit le même journal, une allusion peut-être aux divergences entre M. Sarr et certains membres du CNG, dont ont fait état plusieurs médias, notamment à la suite de la suspension de plusieurs arbitres de lutte.
‘’Aujourd’hui, une nouvelle page de la lutte sénégalaise va s’ouvrir. Alioune Sarr va quitter le Comité national de gestion de la lutte’’, écrit Tribune.
Le remaniement du gouvernement et l’élargissement de la majorité présidentielle continuent de faire les choux gras de la presse, à la suite de la nomination des opposants Oumar Sarr et Idrissa Seck respectivement aux postes de ministre des Mines et de président du Conseil économique, social et environnemental.
Le Quotidien rapporte les propos de l’universitaire Penda Mbow, qui semble surprise par le ralliement d’Idrissa Seck à la majorité présidentielle. ‘’Qu’est-ce qui s’est passé pour qu’il se renie de cette façon-là ?’’ s’est demandé Mme Mbow, ajoutant : ‘’Il doit y avoir des raisons profondes.’’
Le ralliement de M. Seck ‘’a provoqué un déchaînement compassionnel et émotionnel rarement noté sur les réseaux numériques et médiatiques’’, lit-on dans Le Soleil.
Idrissa Seck, ajoute le journal, ‘’a été jugé et condamné par les médias qui ont préféré faire mousser l’émotion plutôt que de s’intéresser aux enjeux’’.
WalfQuotidien affirme que la ‘’recomposition politique’’ survenue dimanche ‘’donne plus de lisibilité au champ politique’’. ‘’On sait désormais qui est qui’’, et ‘’le champ politique devient plus lisible’’, lit-on dans ce journal.
Sud Quotidien s’est intéressé au premier conseil des ministres survenu après la recomposition du gouvernement. ‘’Le président Macky Sall a décliné les priorités auxquelles doit faire face la nouvelle équipe gouvernementale, lors de son premier contact avec ses membres, mercredi 4 novembre’’, écrit-il.
‘’Le président de la République a insisté sur les priorités’’, ajoute Sud Quotidien, citant le communiqué du conseil des ministres. ‘’La sécurité, la souveraineté alimentaire, la santé, l’éducation…’’ énumère le journal.
ESF/ASG
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